... Des oiseaux chanteurs à l’image du quintet vocal Tarentule qui venait samedi faire entendre les madrigaux de Gesualdo, poèmes mis en musique au seizième siècle, virtuosités vocales et baroques, polyphonies qui anticipent l’opéra et dont on ne redécouvrira la richesse harmonique qu’au 20e siècle..
« … L’ensemble français est rigoureusement constitué à 1 par voix, comme l’exige ce genre vocal chambriste, ce qui répond parfaitement aux difficultés imposées par ces pages audacieuses : par-dessus tout l’intonation, mais aussi un équilibre subtil et changeant parmi les différentes voix, la compréhension du texte, l’attention portée au timbre général, mais aussi au parcours harmonique. Gesualdo, étant donné sa noble ascendance, n'avait certainement pas besoin de nobles commanditaires. De cette liberté acquise, les cinq chanteurs, qui relisent le compositeur avec une sensibilité quasi contemporaine, créent une pépite, jouant beaucoup sur les couleurs et sur l’atmosphère d’ensemble. Leur conviction, contagieuse à l’écoute, se reconnaît dans l’extrême soin du détail et dans la conscience constante d’appartenir à un ensemble duquel doit surgir une seule voix, une sonorité kaléidoscopique unique, articulée et émotionnellement convaincante. » - Lorenzo Tozzi
"l'Ensemble Tarentule, une référence de la musique polyphonique, a interprété a cappella de la musique de la Renaissance à nos jours, les nombreux mélomanes présents sont partis enchantés par ces cinq artistes."